Rapport sur les moniteurs électroniques

Alors que les Canadiens se préparent à affronter la saison froide, le radon occupera une place centrale tout au long du mois de novembre, désigné comme étant le Mois de la sensibilisation au radon.

Un rapport préparé par le Programme national de compétence sur le radon au Canada (PNCR-C), offre des recommandations quant à la méthode la plus efficace pour évaluer la qualité de l’air intérieur et protéger les familles contre le cancer du poumon causé par le radon.

« Le radon continue d’être la principale cause de cancer du poumon chez les non-fumeurs », affirme Nancy Wirtz, Gestionnaire, Prévention du Cancer à la Société canadienne du cancer. « Nous estimons que plus de 3 000 Canadiens meurent chaque année d’un cancer causé par le radon », poursuit-elle. « Ce type de cancer du poumon est évitable. Plus les propriétaires feront d’efforts pour réduire l’exposition au radon, plus l’incidence du cancer du poumon diminuera », ajoute-t-elle.

En octobre 2021, Corie Haslbeck, originaire de Winnipeg, a reçu un diagnostic dévastateur de cancer du poumon de stade 4 après avoir été exposée à des niveaux élevés de radon. Ce n’est qu’après son diagnostic qu’elle et une amie ont commencé à discuter du lien potentiel entre l’exposition au radon et le cancer du poumon.

« Nous avons toutes les deux décidé de tester nos maisons. J’ai utilisé deux kits de test qui ont enregistré tous deux un niveau de radon supérieur à la recommandation gouvernementale de 200 Bq/m³ », déclare Corie. Maintenant, Corie encourage les autres à tester leur domicile dans l’espoir de sensibiliser davantage aux dangers de l’exposition au radon.

Le radon est un gaz radioactif qui est présent naturellement dans l’air que nous respirons et qui s’accumule souvent dans les maisons et autres structures jusqu’à atteindre des concentrations dangereuses.

À mesure que le Canada intensifie ses efforts pour construire des maisons plus écoénergétiques et plus étanches, la qualité de l’air intérieur devient plus importante.

C’est pourquoi il existe toute une panoplie d’options de dépistage du radon, notamment des détecteurs de radon numériques munis d’écrans et pouvant être jumelés à des téléphones intelligents. Ce qui constituent des alternatives ingénieuses aux détecteurs à usage unique traditionnels devant être analysées en laboratoire.

Le dépistage du radon à domicile est l’un des premiers gestes que les Canadiens peuvent poser afin de se protéger contre le cancer du poumon causé par le radon. Santé Canada recommande d’effectuer un dépistage sur une période de trois mois en raison des fluctuations hebdomadaires des concentrations de radon. Cette façon de faire permettra de déterminer le risque avec une plus grande précision.

Les détecteurs de radon à usage unique traditionnels sont conçus pour être installés au même endroit pendant trois mois, avant d’être envoyés à un laboratoire pour analyse. Offerts au coût d’environ 60 $, ces détecteurs demeurent l’option la plus abordable.

À une époque où de nombreux foyers hésitent à effectuer des dépenses supplémentaires, les propriétaires seront heureux d’apprendre qu’une variété de programmes sont disponibles.

« De plus en plus de bibliothèques publiques prêtent des détecteurs de radon numériques à leurs abonnés, offrant ainsi une solution pratique et économique aux personnes qui se préoccupent de la qualité de l’air intérieur », explique Pam Warkentin, Chef de projet d’Occupe-toi du radon, un programme national de sensibilisation au radon. « Des trousses de dépistage du radon gratuites sont également distribuées dans certaines communautés par les municipalités, les organismes de santé publique ou par l’entremise de notre Défi 100 trousses de détection du radon », ajoute-t-elle. Pour obtenir une liste complète des programmes, visitez le site www.occupetoiduradon.ca.

Le rapport préparé par le PNCR-C a été conçu en tenant compte des intérêts des propriétaires et présente les caractéristiques uniques de modèles de détecteurs disponibles au Canada. Il évalue la précision et identifie les appareils à éviter.

« Dans l’ensemble, les nouveaux détecteurs de radon numériques ont bien fonctionné et sont particulièrement attrayants pour les personnes qui aiment obtenir des données en temps réel », explique Anne-Marie Nicol, professeure agrégée à l’Université Simon Fraser. « Considérant le grand nombre d’appareils offerts aux propriétaires, chaque personne saura certainement trouver le détecteur qui répond à ses besoins », ajoute-t-elle. « Mais le message le plus important que je souhaite transmettre est simple : protégez votre santé et effectuez un dépistage du radon dans votre maison ! »

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